Mars Attacks !
Deux sorties cinéma ont marqué ce mois dans le domaine de la science-fiction. L’une étant pourtant aux antipodes de l’autre sur quelques aspects. Ne vous attendez pas à une critique cinéma pointue, ce n’est pas mon domaine. D’ailleurs la plupart de mes billets sur ce blog sont d’ailleurs conçus sur les bases d’un amateurisme engagé. Tout part d’une envie d’échanger et de s’exprimer, donc faut pas se formaliser pour le style ou le manque de méthode. Pour en revenir à ces 2 films, le premier est une production franco-britannique dont la sortie en France a eu lieu le 2 mars et qui a été réalisé par Greg Mottola ( j’le connaissais pas lui ), tandis que le second est un pur produit américain de Jonathan Liebesman ( bah lui aussi j’avais jamais entendu parler ) sorti le 16 mars dans l’hexagone. Il s’agit respectivement de « Paul » et de « World Invasion : Battle Los Angeles ». Dans une réalité aussi morne est angoissante que la nôtre, s’évader dans une fiction n’est pas de refus et ces deux longs métrages tombent à pic.
Le caractère comique de « Paul » se prête d’ailleurs très bien à l’exercice de détente, et d’évasion dont je parlais. L’histoire est assez marrante. Cet alien vivait caché dans la zone 51 et décide de s’évader pour éviter que les tests qu’on lui faisait subir n’atteignent un degré qui lui aurait été fatal. Dans sa fuite il tombe sur 2 geeks britanniques qui parcourent les États-Unis en camping-car. La rencontre avec ce « 3e type » et le périple de ce trio sont assurément hilarants. On s’attache vite au personnage de Paul (quel nom ridicule pour un alien d’ailleurs) et intérieurement on souhaiterait faire une rencontre aussi improbable au détour d’une rue pour donner un autre ton à notre existence.
« World Invasion : Battle Los Angeles » n’est pas aussi joyeux que le précédent. Mais l’émotion et l’action n’y sont pas absentes et ça reste aussi un très bon divertissement. Même si on y retrouve des ingrédients habituels des grandes productions du genre, les plans en mode documentaire nous mettent au cœur de l’action et confère à l’ensemble un certain réalisme. Il est question d’une bande de méchants aliens débarquant sur la côte ouest américaine pour une invasion surprise (tellement surprenante qu’on les a pris pour des météorites sans danger pendant leur approche). Des marines sont envoyés sur le terrain pour faire évacuer des civiles et ils se retrouvent nez à nez avec des fantassins venus d’ailleurs, décidés à débarrasser la Californie et si possible le reste de la planète bleue de la présence de l’homo sapiens. Il s’en suit donc une lutte pour la survie de l’humanité dans les rues de Los Angeles.
Ces films auront probablement un certain succès auprès des fans du genre dont je fais partie. De l’un à l’autre on passe à des approches totalement différentes sur la nature et les rapports avec l’inconnu. L’alien amical et drôle du premier contraste énormément avec l’armée d’envahisseurs qui nous donne quelques petites joies au début en dégommant des marines (puis on se rappelle que les yankees ne sont pas les seules cibles de leur invasion et on finit par souhaiter qu’ils se réveillent un peu, car sans eux on va tous y passer à coup sûr). Notons aussi la présence dans le casting de « World Invasion : Battle Los Angeles » (punaise, il est long ce titre) du chanteur afro-américain Ne-Yo qui fournit une assez belle prestation pour sa 3e apparition sur grand écran. Aux fans de science-fiction je recommande vivement ces deux sorties. Un moyen comme un autre d’accueillir le printemps…et des extraterrestres.